Un petit nouveau parmi nous… Je vous présente Étienne, le nouveau motard!

mars 9, 2021 0 Par admin

Préface
Étienne c’est une histoire typique du gars à bébelles à moteurs, le genre qui dans sa vie fera le tour du chapeau. Il renoue avec la moto en 2021 après un long périple du minibike, au motocross, la motoneige, le quad et même un bout en Spyder. Je vous laisse avec son premier texte sur notre blogue! -M-A

Parcours d’un passionné

Bonjour ! Mon nom est Étienne Tremblay. Tout jeune déjà, le petit garçon que j’étais avait l’impression que tout ce qui avait un moteur revêtait une saveur particulière. Mes sens se rappellent encore l’odeur de la motoneige si caractéristique avec les moteurs à deux temps et l’huile à mixer, qui à l’époque se mélangeait manuellement. Le marché avec mon père était que dès lors que je serais assez grand pour tirer la corde assez fort pour le démarrer, je serais en âge de conduire la motoneige familiale.

Vous auriez dû voir la détermination m’habiter. Une fois cette étape franchie, je me souviens comme si c’était hier la première fois où j’ai vu un ami arrivé au volant d’une rutilante Moto Skeeter 70 cc. La maladie venait de m’envahir et je n’ai eu de cesse de harceler mes parents, que lorsque mon paternel a finalement consentis à nous acheter à mon frère et moi ladite Moto Skeeter de nos rêves. La quantité de gaz qu’on a brulés avec cette petite antiquité roulante.

Plus tard ! Mon père probablement fatigué de toujours voir un de nous deux se languir, pendant que l’autre faisait sa ride a acheté une Yamaha DT 175, d’abord, en disant que c’était pour lui, mais petit à petit cette moto est devenue la mienne. Les souvenirs que j’en ai ! Cette moto était fabriquée en béton armé. Toutes les épreuves quelle a pu subir ! À mesure que mon engouement s’étendait, j’ai acheté ma première motoneige, une Bombardier Olympique 335. Encore et toujours, ma passion grandissait. Puis vint ma deuxième motoneige, une Citacion ss 4500. Puis vinrent un Polaris Sprint 340 et un Yamaha Phazer 500.

Tout du long de mon trip motoneige, au chalet familial, je faisais régulièrement joujou avec le bon vieux Honda ATC 200 de mon père. Ce que j’ai adoré cette machine ! Ensuite, le premier quad de mon père, un Suzuki 300 4X4 et tout d’un coup, ces machines ne m’intéressaient plus. Ça n’avançait pas assez et je n’ai jamais vraiment été un adepte des trous de bouette.

Je me suis marié et j’ai eu deux enfants.

Durant ces années, la moto et la motoneige étaient bien loin de mes priorités. Du moins, jusqu’à ce que j’arrive chez mon frère un beau jour ou il venait de faire l’acquisition d’un Outlander Max 800 2009. Un tas de questions m’assaillirent soudainement ! Pourquoi un quad ? Il est très beau, mais tu sais que ça n’avance pas ces affaires-là ? Mon frère me sourit et de me dit : Vas donc l’essayer et tu m’en reparleras. Ce fut le coup de foudre instantané. 5 jours plus tard, Un Outlander Max 800 2009 Limited, flambant neuf avait élu domicile chez moi !

Ce qui nous amène à 2014 et 35 000 km de sentiers fédérés roulés. Comme ma passion commençait à s’essouffler, une séparation m’a alors poussé à le vendre. Le début de ma période vélo avec ma nouvelle compagne de vie qui est toujours ma complice aujourd’hui dans toutes mes passions. Nous avons fait l’acquisition de deux vélos de montagne DeVinci Caméléon 3. On en a fait des kilomètres en vélo!

Jusqu’au jour où, faisant du vélo dans les sentiers forestiers près de chez moi, je croise deux quads qui faisaient la course. N’en fallait pas plus pour que la maladie ne me rattrape. Alors sans dire un mot, je décide d’arrêter chez un concessionnaire BRP sur le chemin du retour du boulot. Une, puis deux et trois fois. Jusqu’à ce jour ou un Outlander Max XT 2016 noir mat avec les pares chocs, les stripes et les ressorts d’amortisseurs bleu octane ornait le plancher de la salle d’exposition… Deuxième coup de foudre ! Ma blonde a su que je venais de m’acheter un quad, le contrat était signé.

Ce fut alors une période de retour à la lune de miel avec le Quad.

Peu à peu, ma blonde pour qui l’utilisation d’un quad avec son ex, se limitait à sortir du bois de chauffage, commençait à vraiment apprécier. Puis vint le temps où elle prit le volant pratiquement pour me faire plaisir elle commençait à apprécier ! Au point que nous faisions moitié-moitié au volant. C’est alors que je décide de m’impliquer dans notre club Quad local en acceptant un poste de directeur du C.A.

Trois années se déroulent où je vis pleinement ma passion pour le Quad. Puis, à cette époque je fais la connaissance de Jason Dejoy et de Marc-André Quessy de Quadiste.net. Des gars tellement passionnés que par la suite avec un ami, l’idée nous prend de créer un petit groupe Facebook informatif de quad. Petit groupe mettant l’accent sur les meilleures destinations au Saguenay. Après un départ plutôt lent et pénible, le groupe prend peu à peu son envol et devient assez fréquenté par les quadistes locaux. Par la suite vinrent aussi les quadistes de l’extérieur de la région. Bénéficiant de cette tribune, je suis alors nommé vice-président et mandaté par le C.A. de voir à mettre sur pied une activité visant à créer un esprit de corps et rapprocher les membres du club.

Un soir de niaiseries avec un de mes Buddy. Il me raconte qu’un ami commun venait de fonder une entreprise de vente et d’organisation de feux d’artifice. C’est alors que… Flash ! Après des semaines de questionnement à savoir comment je pourrais bien attirer les membres à l’activité du club quad. On a organisé nua randonnée et la clôturer avec une soirée et des feux d’artifice. Comme l’activité se déroule le 12 août, on l’a appelé : Perséides en feux. Dès la première année, ce fut un succès immédiat ! 85 Quads et plus de 125 personnes présentes ! Un succès sur toute la ligne.

En 2019 ! La décision de changer d’emploi,

ensuite, le manque de temps et de motivation à m’impliquer directement. Je remets alors ma démission au C.A. du club Quad. On part en vacances aux États-Unis. Un Road Trip! Détroit, Denver, Utah dans le désert, Grand Canyon, Vegas, San Francisco, Phoenix et la Fameuse Route 66. Bref, La Totale! En bagnole c’est bien, mais on n’a pas cessé de remarquer tous ces couples, gars et filles en moto qui avaient l’air de vivre quelque chose de spécial… Hummmm…

La semaine suivante, le quad est vendu et nous étions les propriétaires d’un Can-Am Spyder RS 2015 d’occasion avec peu de kilométrage. Un été a sillonné les routes du Québec avec ma conjointe reléguée au rang de passagère. Une nouvelle passion s’enflamme en moi. À chaque croisement d’une moto, une vraie à deux roues, je veux, j’en veux et j’aurais ! (lol).

La semaine suivante, je surprends ma conjointe dans la cuisine en train d’épier le site de Can-Am. Elle voulait sa propre monture ! Elle aimait bien le RS donc elle en a hérité avec bonheur et moi… Me voici donc à la recherche active d’une moto !

Prenant comme à mon habitude des informations des gens en qui j’ai confiance. Un dilemme assez intense s’installe. Ma tête dit Yamaha super Ténéré 1200. Mon cœur lui, me dit « ta yeule », achète-toi une Harley !

J’ai écouté mon cœur et choisi de m’acheter une Harley-Davidson.

J’ai juste hâte que cet hiver se termine pour réaliser ma nouvelle passion ! La moto. On a déjà un voyage de 14 nuits et 5000 kilomètres de planifié pour l’été 2021 en Nouvelle-Écosse pour faire la Cabot Trail. Tous nos hôtels et notre parcours sont déjà « bookés ».

Nous regardons déjà pour l’été 2022 un projet de se rendre à Sturgis dans le Dakota du Sud.

La morale de cette histoire c’est qu’à la fin de la journée, les sports motorisés font partie intégrante de mon existence et heureusement ma compagne de vie partage celle-ci !

À tous les passionnés ! Écoutez votre cœur et vivez vos passions pleinement. La vie est si courte. Il faut explorer un plus grand nombre d’horizons et éviter de passer à côté de quelque chose de bien pour nous !